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08 mars 2015

Mais pourquoi on ne s'aime pas ?

J'ai une gueule horrible ce matin. J'ai un gros nez. Mes cuisses sont énormes. J'ai du bide. Mes cheveux sont filasses. J'ai de gros mollets. Je suis ridée. Et on pourrait continuer encore longtemps comme ça ! Avouez, combien de fois vous êtes-vous dit que vous n'aimiez pas quelque chose chez vous ? Moi ça m'arrive quasi tous les jours !

Aujourd'hui, je suis tombée sur une pub Dove à la télé, montée à la manière de l'émission Cam Clash qui met les gens face à des situations, face à la réalité du quotidien. Je l'ai trouvée touchante car tellement vraie !

Je ne sais pas si vous l'avez vu mais elle parle d'elle-même. Regardez-la et on se reparle juste après :


(cette vidéo n'est plus disponible)


Comme une femme le dit si bien dans cette vidéo : c'est violent ! Mais oui, on ne s'en rend pas compte mais pourquoi sommes-nous si cruelles envers nous-mêmes ? Pourquoi avons-nous du mal à nous accepter telles que nous sommes, avec nos imperfections ? Et pourquoi devons-nous sans cesse nous fustiger ?

Le regard des autres ? Les mannequins sans un poil de graisse que nous montrent tous les magazines ? Le milieu professionnel qui aussi, avouons-le, affiche une préférence pour les beaux ?

Saviez-vous que seulement 8% des françaises ont confiance en leur beauté et seulement 3% se trouvent vraiment belles ? 

Oui mais voilà, nous sommes ce que nous sommes. Mais nous n'en sommes pas moins intelligentes, pas moins belles, pas moins attachantes, pas moins aimantes. Non, nous avons aussi tout plein de qualités, de savoir et de savoir-faire. 

Le monde n'est pas parfait mais vu avec les yeux de la tolérance et de l'amour, il peut être très beau. Faisons-en de même avec nous ! Voyons ce qu'il y a de beau en nous et chez nous, affichons-le ! Faisons de nos défauts une originalité, quelque chose qui nous caractérise et qui fait qu'on se souvient de nous et qu'on nous apprécie ainsi.

S'aimer tel qu'on est, c'est pas forcément évident. Alors commençons d'abord par apprendre. Le matin, devant votre miroir, dites-vous que vous êtes belle. Oui même si vous n'avez pas assez dormi et que vous êtes cernée, dites-vous que vous êtes belle. Vous verrez que le sourire reviendra plus facilement sur votre visage. Le sourire, c'est le commencement de l'estime de soi.

En cette Journée de la Femme, je voulais tout simplement vous dire que vous êtes toutes belles à votre manière et que c'est pour ça que je vous aime !





(^__^)

06 mars 2015

La théorie de l'aimant ou mon espace vital

Aujourd'hui, on va faire un peu de philosophie (noooon ne fuyez paaaaaaas !!!) et parler d'humeur aussi. Connaissez-vous la théorie de l'aimant ? Je ne pense pas car c'est une expression qui m'est venue à l'esprit pour résumer certaines situations.





De quoi s'agit-il ? Eh bien c'est tout bête. Par la théorie de l'aimant, je qualifie ce fait que vous avez très certainement déjà constaté et même vécu (oui oui vécu !) que votre personne attire inexorablement une autre personne. Mais une attirance que vous n'avez pas provoquée, ni demandée et surtout ne voulez pas ! Pour faire plus simple, la théorie de l'aimant, c'est lorsque qu'un "chieur" (cela pourrait  très bien être une chieuse aussi hein mais pour faire simple, on garde le chieur) entre dans votre espace vital sans que vous l'en ayez invité. Vous voyez mieux ce que je veux dire ?

Je vais vous donner quelques exemples concrets. Donc voici quelques situations pour vous expliquer plus précisément ma pensée :

1. Lorsque tu es assise, seule ou quasi seule dans un wagon, et que le chieur qui pue de la gueule (oui sinon c'est pas drôle) vient forcément (oui fooorcément !) s'asseoir en face de toi et te polluer l'air. Non mais franchement chieur, tu te sentais si seul que ça qu'il fallait que tu te colles pile poil en face de mon nez ?!?! Tu pouvais pas prendre une autre place pour toi aussi profiter de ta solitude tranquillement ?

2. Lorsque tu attends tranquillement ton train sur le quai (eh oui encore le train...) et que le chieur passe tellement près de toi qu'il te frôle les cheveux et fait limite tomber ton sac à main. Là tu regardes autour de toi et t'avais bien au moins 2 mètres d'espace vital tout autour de toi... Dis-moi le chieur, tu te prends pour un ours pour te frotter comme ça aux autres et marquer ton territoire ?

3. Au cinéma à la 1ère séance du dimanche matin pour regarder ton film pénard, dans la salle quasi vide, LE chieur vient s'assoeir à un siège de toi. Tu fais le tour de la salle, oui oui il y avait bien tout pleeeinn de sièges libres ailleurs et loin de toi ! Et vu que c'est le petit matin, le chieur a encore la goutte au nez et renifle toutes les 2 secondes. T'as qu'une envie, lui éclater la tête sur le siège de devant, grrrrrr !





4. Lorsque tu marches tranquillement sur un trottoir, qu'il n'y a personne autour de toi à part le chieur qui arrive en face de toi et qui ne peut pas faire autrement que de te foncer dedans, quitte à te bousculer sur la vitrine d'à côté ! Non mais quel connard ce chieur !

5. Quand tu es à la caisse d'un magasin, le chieur te colle tellement de près que tu sens son souffle fétide sur ton oreille. Pas le choix, un coup de sac dans le ventre pour remettre de la distance, non mais !

6. Toujours à la caisse d'un magasin, le chieur est pressé que ce soit à son tour. A peine le caissier te donne-t-il le total à payer que le chieur pose déjà ses articles sur le tapis en te poussant au passage. C'est bon ? Tu veux peut-être payer à ma place le chieur ?





7. Ton collègue chieur qui ne peut s'empêcher de te parler à 2cm du visage, tellement près que tu verrais limite ce qu'il a dans les narines. Et pour couronner le tout, son haleine sent fort le café (je ne bois pas de café...), beurk ! Mais garde tes distances enfin !





Ce sont des exemples parmi tant d'autres qui me mettent hors de moi. Je ne sais pas vous mes chouquet's, mais j'ai besoin d'avoir un minimum d'espace, je n'aime pas qu'on me colle, j'aime encore moins qu'on me touche, je me sens agressée, étouffée. C'est dérangeant, et puis perso, je trouve que cela ne se fait pas tout simplement ! 

Je ne sais pas si cela vient de ma culture asiatique ou pas, mais perso, je ne me vois pas coller les gens, je ne le ferais à personne. Certes quand on n'a pas le choix, genre dans un concert, forcément on est tous collés. Mais quand tu es dans un lieu public, où tu as largement l'espace de prendre tes distances, pourquoi ne pas le faire et laisser les autres tranquilles ?





Du coup, à chaque fois, je me demande pourquoi les gens sont si attirés par les autres. Besoin de compagnie ? Ou bien la théorie de l'aimant existerait-elle vraiment ? Avis aux scientifiques, si vous avez envie de répondre à cette question, faites-vous plaisir !



Avez-vous déjà vécu ce genre de scène ?
Quel est le chieur qui vous énerve ?

Faites moi part de vos expériences
sur la théorie de l'aimant !


(^__^)

30 octobre 2012

Le jour où j'ai réussi à dire "Je t'aime Papa"

Avant de commencer, je dois vous prévenir que cet article va être long. Si vous avez le courage de me lire jusqu'au bout, je vous remercie d'avance (^_^). Je parle ici de la relation un peu compliquée entre un père et sa fille. Une relation certainement assez banale mais quelque chose a fait que j'avais besoin d'en parler.

Je suis née dans une famille modeste. Mes origines asiatiques et l'éducation que j'ai reçue font que j'ai parfois du mal à exprimer mes sentiments. Petite, il me semble n'avoir jamais entendu mes parents me dire "Je t'aime", chez nous, ça ne se dit pas, ça se montre par de petites attentions. Ma mère, par exemple, m'offre souvent des biscuits ou des chocolats, elle me cuisine des petits plats qu'elle met dans des boîtes en plastique pour les jours où je n'ai pas le temps de faire à manger le soir, elle m'achète des chaussettes bien chaudes pour que je n'ai pas froid aux pieds l'hiver, elle m'appelle après la météo pour me dire de bien me couvrir le lendemain... Voilà comment cela se passe chez nous. Quant aux effusions de câlins, ça nous gêne... Mais malgré tout, je suis très proche de ma mère, je lui téléphone souvent et on peut tout se dire. Avec mon père, c'est différent.

Avec mon père, petite, j'étais toujours après lui, eh oui, la fille à son papa ! Papa, tu joues avec moi ? Papa, tu peux sortir mon vélo ? Papa, je peux avoir des patins à roulettes ? Papa, tu peux m'emmener à la foire ? Papa, je peux avoir un lapin ? Bref, je n'en avais que pour mon papa. En grandissant, je me suis plus rapprochée de ma mère parce qu'il y a certaines choses qu'on ne peut pas dire à son papa, comme parler du 1er petit copain par exemple. C'est peut-être à partir de cette période que la relation avec mon père est devenue plus compliquée. Pas parce que nous ne nous entendions plus mais plus parce que la timidité s'était installée encore entre nous. Mais au fil du temps, ne voyant jamais mon père exprimer de la joie pour moi, de la peur ou même tout autre sentiment, j'en suis réellement venue à me demander s'il était fier de moi... Cette "tension" qu'il y avait entre nous, cette difficulté à se parler était si présente et si pesante qu'une pensée ne me quittait plus : arriverais-je un jour à dire à mon père que je l'aime ?



Plus tard, j'ai rencontré mon chéri. Puis je suis partie de la maison, nous nous sommes installés ensemble. Le jour du déménagement, j'ai vu la fierté dans le regard de mon père. C'était la 1ère fois. Il était heureux de dire à mes voisins "c'est ma fille !". Et moi j'étais heureuse de le voir ainsi.

Après 3 ans de vie commune, Chéri et moi allions nous marier. Mes parents étaient très heureux pour nous. Le jour du mariage, mes parents étaient tout beaux et j'ai de nouveau vu mon père fier de sa fille. J'ai passé mon bras autour du sien et il était heureux de m'amener auprès de mon chéri. Ce moment-là, je m'en souviendrais toujours !

J'ai eu mon 1er enfant à 28 ans. Un petit bonhomme, un grand bonheur pour mon mari et moi, pour mes parents bien sûr. A partir de ce moment, j'ai eu l'impression d'être plus à l'aise avec mon père, peut-être parce que j'étais devenue parent moi aussi. Mais malgré tout, nous étions toujours sur la réserve.

Récemment, un événement a fait que j'ai du héberger mon père et mon frère (mes parents étant séparés depuis plusieurs années). Certes, ce n'est pas évident pour l'intimité mais j'étais très contente de les avoir près de moi. Et je peux même dire que nous nous sommes beaucoup rapprochés.

Nous avons réussi à trouver un nouveau logement pour mon père et mon frère. Le déménagement n'est pas terminé mais papa a préféré s'y installer tout de même. Ce week-end, il a préparé ses dernières affaires. J'étais en train de discuter avec mon frère lorsque mon père est arrivé pour me dire au revoir. Je le sentais gêné puis c'est là qu'il est venu vers moi, il m'a serré très fort dans ses bras et est littéralement tombé en larmes. C'était la 1ère fois que je le voyais dans cet état, totalement désarmé... Il m'a bouleversée... Mais c'est aussi dans ces moments là qu'on se révèle, qu'on se découvre car moi qui étais un vrai coeur d'artichaut, j'ai eu la force de ne pas pleurer même si j'étais à deux doigts de verser ma larme. Je me devais d'être forte pour lui. Je serrais mon père très fort et le rassurais, je lui disais que ça allait bien se passer et surtout, je lui ai dit "Je t'aime Papa".


C'est venu si naturellement que ça m'a aussi surprise, je n'ai pas réfléchi, c'est venu du coeur et je sais que mon papa m'a entendue. Vous imaginez ? J'ai dit "Je t'aime" à mon papa à l'âge de 35 ans ! Et il y a encore peu de temps, je pensais que je n'y arriverais jamais.

Tout cela m'a vraiment émue, j'ai encore du mal à réaliser tout ce qu'il s'est passé ce week-end. Mais une chose est sûre, je suis soulagée d'un grand poids car maintenant, mon papa sait que je l'aime !!!



Et vous mes chouquettes, quelle relation entretenez-vous avec vos parents ? Avez-vous vécu aussi un événement qui vous a profondément émues ?